The Sleep of Reason Produces Monsters
Mette Rasmussen : Saxophone alto
Gabriele Mitelli :Trompette picolo, électronique
Lukas König : Batterie
Né lors de la résidence de la platiniste Mariam Rezaei en novembre 2023 au Café OTO (Londres), The Sleep Of Reason Produces Monsters est un nouveau quartet incendiaire. Leur approche punk de l’improvisation libre puise dans le jazz, la noise, le hip-hop, la techno et la musique contemporaine pour créer un maelström sonore envoûtant, échappant à toute catégorie ou convention.
Tandis que Rezaei manipule divers échantillons – des mélodies iraniennes traitées par vocodeur, des riffs de guitare doom, des saxophones hurlants, des percussions torrentielles – pour les transformer en nouvelles formes extatiques, Mitelli souffle dans sa trompette déchainée, manie ses boites à bruits et hurle des chants cosmiques. Rasmussen joue avec son mélange caractéristique de férocité et précision, rivalisant avec Reazei et Mitelli, tout en surfant sur les vagues de breakbeats de Koenig, le tonnerre du heavy metal et l’abstraction du free-jazz. The Sleep of Reason Produces Monsters est un exemple palpitant de la scène expérientale actuelle, ou les musicien-nes issus de divers horizons construisent un univers au delà des genres.
Mariam Rezaei est une compositrice, platiniste et performeuse britannique multi-récompensée, notamment du #AwardsForArtists de la fondation Paul Hamlyn en 2022. Sa musique a été qualifiée de « révolutionnaire » (London Jazz News) et de « surréalisme sonore à grande vitesse » (The Guardian). Elle s’est produite récemment au sein de divers festivals et institutions (Counterflows, REWIRE, Darmstadt, HCMF, Biennale de Taipei) en solo ou en collaboration avec des artistes comme Evicshen, Maria Chávez ou Edward George.
Mette Rasmussen est une saxophoniste danoise basée à Trondheimelle, qui navigue avec aisance entre la noise, le rock, le jazz moderne et des genres plus flous. Son album Oblique Strategies, avec Joe McPhee et Dennis Tyfus, figure parmi les meilleures sorties jazz/improvisation de 2023 selon The Wire, qui décrit son univers sonore énigmatique comme un espace où « il est souvent difficile de savoir qui fait quoi, preuve du niveau d’interaction exceptionnel de ces grand-es improvisateur-rices ». Elle a collaboré avec des artistes tel-les que Zeena Parkins, Joëlle Léandre, Sofia Jernberg, Richard Dawson, Yoshimio, Godspeed You! Black Emperor, Anthony Braxton, Keiji Haino, Chris Corsano, Pak Yan Lau, Paul Flaherty, Tashi Dorji, MoE & Ikuro Takahashi, et Nate Wooley.
Gabriele Mitelli, né à Brescia en 1988 a étudié auprès de Beppe Rusconi puis avec Markus Stockhausen à Cologne. En 2017, il a été nommé meilleur nouveau talent italien par les critiques du magazine Musica Jazz et, la même année, il a remporté le concours SIAE « Air » pour des résidences artistiques à l’étranger. Il a joué aux côtés de Mats Gustaffson, Anna Högberg, Mette Rasmussen, Wayne Horovitz, Susanna Santos Silva, Jeff Parker, John Edwards, Mark Sanders etc. Il collabore également régulièrement avec Cristina Donà, l’une des chanteuses et performeuses les plus reconnues de la scène pop italienne.
Lukas Koenig est un batteur, percussionniste et producteur basé à Vienne. Il a étudié au conservatoire Gustav Mahler Konservatorium à Vienne, à l’Université Anton-Bruckner à Linz et au HKB à Berne. Il a été en résidence au 40e Festival international de jazz de Saalfelden en 2019, et a été sélectionné comme artiste SHAPE en 2021. Ses projets actuels incluent Kœnig (un projet hip-hop avec des collaborations de Moor Mother, Sensational, Nappy Nina et Dälek), Mopcut ( avec Audrey Chen et Julien Deprez), PLF (avec
Peter Kutin et Elvin Brandhi), Kompost 3, Malcolm Braff Trio, König Riegler et Synesthetic Octet. Il est également membre du groupe live Jazz Codes de Moor Mother, et a joué du marimba sur l’album BOWN de Mariam Rezaei en 2023.
« Le set du quartet est explosif, bien plus énervé et radical que lors du concert au festival Météo en août. La musique forme un vortex électronique et rythmique au-dessus duquel la saxophoniste vrombit et cisaille l’air ambiant de ses aigus caractéristiques. » Matthieu Jouan, Citizen Jazz
« They’re a monster party band with a sense of total having it, a raucous and rapacious bricolage of jazz history and arty ideas in a mad bundle of vital chaotic energy. » AJ Dehany, London Jazz News
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